Aujourd’hui, Lise Bourbeau nous interroge sur ce que nous permettent, d’après-nous, de trouver, de faire, d’expérimenter, les efforts que nous faisons en accord avec nous-même. J’aimerais élargir la question pour embrasser tous les types d’efforts et voir ce que chacun nous apporte.

Une année de prises de conscience avec Écoute Ton Corps, jour X.
Semaine X, X.
Pour ceux qui préfèrent écouter ou regarder, la même chose en vidéo ci-dessous.

Quels sont ces différents types d’efforts ?

En fait il n’y en a que deux, en reprenant ce que nous avons pu voir depuis le début de la semaine. Il y a dans un premier temps les efforts qui sont associés à de la souffrance où nous sommes vraiment dans la pénibilité, où nous nous forçons consciemment à faire l’action. Et il y a ceux pour lesquels nous le faisons finalement dans un élan quasi naturel parce que cela correspond à nos besoins, à nos valeurs, à nos envies. Et il n’y a des fois même pas la notion d’effort qui apparaît dans notre ressenti.

Qu’en apprendre ?

Dans le premier cas, je pense qu’il y a deux lectures. A mon avis, et il s’agit là de conjectures personnelles alors dites-moi ce que vous en pensez… A mon avis, il y a donc d’une part ces peurs qui nous révèlent quelque chose sur nous. Il y a aussi le fait que ce soit un effort, que vraiment nous nous forçons à faire quelque chose. J’ai le sentiment, peut-être erroné, que c’est aussi parce que cela va à l’encontre de nos valeurs. L’objet ou l’action liés à cet effort vont peut-être à l’encontre de nos aspirations, de ce qui est important pour nous, de ce à quoi l’on croit.

De l’autre côté, il y a ces efforts que nous faisons plutôt naturellement. En tout cas volontiers. Ils nous apportent quelque chose.

Que nous apportent-ils ?

Ils nous apportent de la connaissance sur nous. Quand nous sommes poussés par nos élans à faire quelque chose, nous sortons de notre zone de confort. Nous découvrons de nouveaux domaines et, se faisant, nous acquérons de nouvelles compétences (a minima, nous en développons). Au final, nous nous enrichissons.

Et c’est à mon avis pour cela que nous avons intérêt à étendre la question du jour à ces deux types d’efforts. Cela nous permet de nous connaître, de connaître nos compétences. De l’autre côté, là où c’est difficile, laborieux, observer ses efforts permet aussi, de façon moins directe et moins plaisante, de connaître une part de nos limites. Également de distinguer nos valeurs à travers celles que nous bafouons en nous forçant à aller à leur encontre. Ainsi, les deux types d’efforts nous donnent l’occasion de mieux nous connaître quand nous arrivons à les regarder et à prendre le recul nécessaire.

Comme chaque jour, je vous souhaite une belle journée et, surtout, prenez soin de vous.

Vivez vous aussi l’expérience du livre Une année de prises de conscience avec Écoute Ton Corps de Lise Bourbeau:


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