Pour commencer cette semaine consacrée au thème de l’effort, nous allons nous interroger sur ce que l’effort représente pour chacun de nous, dans notre vie quotidienne.

Une année de prises de conscience avec Écoute Ton Corps, jour 239.
Semaine 35, lundi.
Pour ceux qui préfèrent écouter ou regarder, la même chose en vidéo ci-dessous.

Fais donc un effort !

Alors, est-ce que l’effort est quelque chose d’obligatoire, de nécessaire, d’incontournable, ou est-ce qu’on peut s’en passer ? Question qui pourrait mériter quelques instants d’attention et c’est ce que je vous propose de faire aujourd’hui.

Qui n’a jamais entendu “Mais fait donc un effort !“, ou “Tu pourrais faire un peu plus d’effort…“, ou encore “Tu pourrais faire un effort“… Voici ce à quoi j’ai pensé en lisant la question du jour. Même si je n’ai pas l’impression de l’avoir beaucoup entendu, c’est tout de même arrivé et, à chaque fois, ça fait mal.

Un effort est-il (toujours) un contrainte ?

Du coup, une question en découle naturellement: est-ce que l’effort est forcément une contrainte ? Ce sont souvent nos parents, ou les personnes en charge de notre éducation, qui nous ont dit ça. Elles l’ont fait dans l’élan qu’elles ont eu pour nous aider à évoluer, à nous dépasser, à comprendre le monde dans lequel nous vivons et à nous y intégrer. Mais quand cela m’est arrivé, je l’ai vécu comme une contrainte. Pas vous ?

Ensuite, je me suis demandé si, pour moi, la notion d’effort est forcément liée à cet aspect obligatoire, imposé. Hé bien non. Même si je peux pouvais y associer de la contrainte, j’y associe aussi le dépassement de soi, le fait de sortir de sa zone de confort.

Quand il s’agit d’une chose que l’on nous impose (par différents moyens de pression contre lesquels nous ne sommes pas forcément armés), l’effort est conscient et difficile parce qu’il nous amène à faire quelque chose qui ne correspond pas à nos envies (l’objet ou la façon de l’atteindre).

Mais, en général, lorsque nous voulons apprendre, aller vers quelques chose de nouveau, nous sommes alors motivés et nous faisons volontiers cet effort. Dans ce cas là, il n’est ni contraignant, ni subit. Il peut même être gratifiant, surtout lorsque nous arrivons à un résultat probant.

L’effort est-il nécessaire ?

Donc, l’effort m’apparaît comme nécessaire, pas dans le sens où c’est obligatoire mais plutôt parce que cela va de paire avec ma vision du monde. Comme je souhaite évoluer en permanence, apprendre de nouvelles choses, cela ne me pèse pas trop, la plupart du temps.

Et comme cela fait partie du mouvement de la vie où tout le monde s’adapte, se co-adapte, co-évolue avec tout le reste autour. Au final, nous pouvons même faire des efforts sans nous en rendre compte.

Par exemple, lorsqu’une personne est passionnée par quelque chose. Par exemple des maquettes. Pour quelqu’un qui n’est pas passionné par ça, cela va paraître être un effort énorme ! Le passionné, lui, aura peut-être conscience de faire un effort (le temps, la concentration…) mais, pour autant, cela lui plaît. Il le fait sans avoir cette notion de contrainte ni même d’effort dans son mauvais côté.

En conclusion…

C’est là, pour moi, la différence entre les deux types d’effort que nous pourrions distinguer: celui qui coule de source puisque nous sommes naturellement tirés vers cela, motivés… et celui qui est vécu comme une contrainte. Et là, c’est l’effort qui devient pénible. C’est le côté laborieux où nous nous sentons obligés, où nous nous obligeons nous-même à le faire, quelles qu’en soient les raisons.

Voilà pour le tour d’horizon de ma vision de l’effort. Dites-moi ce que vous en pensez et en quoi elle diffère de la votre ?

Comme chaque jour, je vous souhaite une belle journée et, surtout, prenez soin de vous.

Vivez vous aussi l’expérience du livre Une année de prises de conscience avec Écoute Ton Corps de Lise Bourbeau:


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