Pourquoi cette question ?

Pourquoi est-ce que je formule la question comme ça ? Hé bien parce que, dans certains cas, comme j’ai pu le dire au cours des épisodes précédents, nous n’avons pas la sensation ou la notion d’effort. Nous faisons des choses. Nous nous efforçons d’aller au-delà de nos limites, d’apprendre de nouvelles choses parce que cela nous fait plaisir. Parce que cela nous apporte quelque chose. Nous percevons tout de suite l’intérêt pour nous et cela nous motive. Nous sommes portés par cette motivation et, parfois, nous n’avons pas du tout l’impression de faire des efforts alors que c’en est un.

En regardant, avec le recul, nous pouvons voir que nous nous sommes astreints à mener des actions, à mettre des choses en place, que nous avons persévéré pour aujourd’hui avoir un résultat. Nous pouvons nous rendre compte, du coup à posteriori, que nous avons fait des efforts. Mais sur le moment, nous ne l’avons pas forcément pris comme une contrainte, ou, en tout cas, nous n’avions pas la notion de s’efforcer à faire quelque chose. Nous avons vu que dans certains cas nous avons vraiment cette notion d’effort et que ces efforts, suivant la vision du monde de Lise Bourbeau, ils sont faits lorsque nous avons peur de quelque chose ou peur de quelqu’un.

Regarder ce qui nous pousse à faire des effort

Du coup, ce que nous sommes invités à faire, c’est de nous questionner sur le fondement de ces peurs et de voir si nous réellement obligés de faire ces efforts. Si nous ne le sommes pas, il y aura peut-être un effort supplémentaire à faire: celui d’oser affirmer que nous ne n’avons pas besoin de faire cela.

Et si nous ne sommes pas obligés mais que finalement nous en avons envie, une des possibilités est de trouver une source de motivation dans cette activité, dans cette chose que nous devons faire et qui, jusqu’à présent, nous demande de faire consciemment des efforts. Il s’agit juste de faire changer notre vision de la chose pour que cela devienne moins pesant et que ce soit, du coup, plus léger, plus fluide. Peut-être cela fera-t-il disparaître petit à petit cette notion d’effort. Et pourquoi pas arriver à prendre plaisir à faire cette chose.

Comme chaque jour, je vous souhaite une belle journée et, surtout, prenez soin de vous.