Aujourd’hui, Lise Bourbeau nous demande de nous interroger sur les efforts que nous fournissons dans différents domaines.

Une année de prises de conscience avec Écoute Ton Corps, jour 240.
Semaine 35, mardi.
Pour ceux qui préfèrent écouter ou regarder, la même chose en vidéo ci-dessous.

Pourquoi faire ça ?

Pour que nous prenions conscience des domaines dans lesquels nous avons plutôt le côté laborieux de l’effort. L’effort désagréable en somme.

Comme je le disais hier, et c’est mon point de vue, finalement, dans les domaines où nous n’avons pas l’impression de faire des efforts, nous en faisons volontiers parce que nous le faisons en accord avec nous-même. Les domaines dans lesquels nous avons vraiment la notion de faire des efforts, ce sont des efforts qui sont un peu laborieux, qui sont difficiles, qui sont pénibles.

Où (me) suis-je contraint ?

Mettre le doigt sur tous les domaines dans lesquels nous avons, en première impression, la sensation de faire des efforts va nous montrer tous ceux dans lesquels nous nous trouvons contraints. Que les contraintes viennent de nous, de notre environnement… peu importe. Ce sont des domaines dans lesquels nous nous mettons la pression, et nous nous contraignons à faire des efforts.

Un exemple

Parmi ceux-là, sans lister tous les domaines qui sont dans les questions du livre (ce sont toujours les mêmes) ni ceux dans lesquels je fais moi-même des efforts, je peux vous en citer un pour lequel, je pense, la plupart d’entre nous faisons des efforts: le domaine financier.

Personnellement, chaque jour, chaque mois, je fais quand même relativement attention à ce que je dépense parce que sinon les fins de mois sont très difficiles. Là, j’ai vraiment l’impression de faire des efforts, et l’intention aussi. Et je le fais.

C’est plutôt vécu comme une contrainte parce que, finalement, ce que je gagne aujourd’hui avec le travail que j’effectue au quotidien ne me permet pas de me libérer de cette contrainte. Pour peut-être plein de raisons ! Ais-je un train de vie trop élevé ? Est-ce qu’il y a réellement une pression extérieure ? Est-ce que le niveau de vie moyen est effectivement assez élevé pour que, comparé à ce que je gagne, je sois effectivement dans cette tranche où si je ne fais pas assez attention, hé bien, je ne peux pas finir les mois…?

Toujours est-il que j’ai l’impression qu’il y a des contraintes et que je subis dans ce domaine une pression que je ressens comme extérieure. Et c’est difficile, laborieux, de faire ces efforts. C’est une sorte de vigilance. Et en plus, comme cela m’embête, j’ai du mal à le faire tout le temps.

Vient aussi le phénomène de compensation. A force de se brimer, de se brider sur quelque chose, il y a un jour où nous craquons. Et là, nous faisons complètement exploser l’objectif ! Dans le mauvais sens du terme… Nous massacrons les efforts que nous avons réalisés jusque-là et nous reprenons alors avec encore plus de vigueur parce que nous nous disons « mince, il faut rattraper ça » (si nous n’avons pas abandonné, au moins pour un temps).

Je trouve cela difficile… Suis-je nul ?

Bon, vous avez compris le principe. Je pense que c’est applicable dans tous les domaines. Nous pourrions aussi prendre le domaine du sport, de l’activité physique. Combien parmi nous aimeraient faire un peu de sport ? S’y mettent timidement, mais jamais vraiment… Arrêtent relativement rapidement. Et puis se disent, se lamentent même : « hé mince, je n’y arrive pas ». Parfois même jusqu’à dire « je suis nul », « je n’y arrive pas » ou encore « je n’ai aucune volonté ».

En fait non !

Tout cela est faux ! Tout simplement parce que la façon dont nous avons abordé le sujet n’était pas la bonne. Nous l’avons dans ce cas abordé comme une contrainte, comme une obligation. Alors que si nous avions trouvé un moyen de nous faire voir cela comme étant quelque chose de plaisant, d’intéressant, de bon pour nous, mais réellement bon pour nous, pas en se conformant à un dogme ou à un courant de pensée, mais vraiment en se disant “ha oui, si je fais ça, ça va me faire du bien…“, nous sentirions alors le plaisir rien qu’à l’idée de le faire. Quand nous n’arrivons pas à trouver cet élan-là, cette façon de voir les choses, l’effort devient notable parce que c’est un effort qui est dans le côté laborieux, dans le mauvais côté de la chose.

Comme chaque jour, je vous souhaite une belle journée et, surtout, prenez soin de vous.

Vivez vous aussi l’expérience du livre Une année de prises de conscience avec Écoute Ton Corps de Lise Bourbeau:


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