Deux types d’efforts

Ce que j’expliquais hier, c’est qu’en regardant les différents domaines et les différents efforts que j’ai pu fournir, ou que je fournis dans chacun de ces domaines, j’ai tiré la conclusion qu’il y a des domaines dans lesquels je fais des efforts de façon assez volontaire, assez fluide, sans trop avoir la notion d’effort. Ce sont des efforts qui sont dans l’élan de ce qui me fait plaisir : ce que j’ai envie de faire, ce qui m’intéresse. Et dans d’autres domaines, j’ai tiré la conclusion que je fais des efforts qui sont plus ou moins douloureux, plus ou moins laborieux. Là où j’ai finalement l’impression qu’il y a des contraintes, où je me sens obligé de le faire. Et c’est exactement cette différence que nous invite à noter Lise Bourbeau aujourd’hui dans sa question.

Elle nous demande en effet de noter que dans les efforts dans lesquels nous éprouvons de la souffrance, des difficultés, où cela n’est pas fluide, où nous nous forçons, c’est motivé par des peurs, des craintes, des croyances… Alors que quand cela correspond à nos besoins, à nos valeurs, à nos attentes, hé bien nous y allons plus volontiers et nous n’avons peut-être même pas la notion d’effort qui apparaît lorsque nous faisons quelque chose.

Que faire de cela ?

Ayant constaté cela, et ayant vraiment pris conscience de cela, revisitons un peu tous les domaines pour distinguer s’il y a des domaines qui sont intégralement d’un côté ou intégralement de l’autre. Voir les domaines dans lesquels nous sommes plutôt dans le type effort souffrance et ceux dans le type effort plaisir, effort… loisir ? Lise Bourbeau parle dans ce cas “d’amour pour soi”. Et, éventuellement, est-ce qu’il y a des domaines dans lesquels nous retrouvons un espèce d’équilibre entre les types d’effort

Libre à vous d’en tirer les conclusions que vous voulez pour le moment. Je pense que nous allons explorer cela dans les jours qui suivent.

Comme chaque jour, je vous souhaite une belle journée et, surtout, prenez soin de vous.