Cessez d’être gentil, soyez vrai ! est un livre de Thomas d’Ansembourg publié en 2001 aux Éditions de l’Homme. Cet ouvrage est à classer dans le développement personnel: connaissance de soi, relations humaines.
L’auteur, Thomas d’Ansembourg, a commencé sa carrière en temps qu’avocat. Son travail et son implication dans l’aide aux jeunes en difficultés lui a permis de prendre conscience que la plupart des conflits naissent de malentendus ou d’un mode d’expression inadapté. Cela l’a mené à s’intéresser à la psychothérapie et à la Communication Non Violente.
Pourquoi ce livre ?
Ce livre m’a été conseillé par ma coiffeuse. Nous échangions sur le fait qu’il est parfois difficile de se faire comprendre et d’avoir le recul nécessaire à une compréhension objective (ou plus juste) des propos qui nous sont adressés. Elle m’a alors parlé de ce livre, me rapportant que son contenu lui avait beaucoup apporté. Je l’ai lu dans les deux semaines qui ont suivi, et je la remercie pour ce beau conseil.
Il s’agit de l’un des premiers livres de développement personnel que j’ai lu.
But du livre
Le but du livre est d’une part de mettre en lumière comment notre tendance à ignorer nos besoins nous incite à la violence et, d’autre part, de présenter l’importance de la Communication Non Violente pour soi et pour le rapport aux autres tout en incitant le lecteur à sa pratique.
Résumé
Grâce à ce livre, l’auteur explique pourquoi il est important de reconnaître nos propres besoins ainsi que ceux des autres: cela permet d’éviter la frustration et la violence générées par l’incompréhension et qui peut transparaître dans nos rapports avec les autres, et aussi avec nous-même. L’auteur explique également comment y parvenir en présentant la Communication Non Violente de façon claire en l’illustrant de ses expériences personnelles et avec humour.
L’auteur explique comment notre tendance à ignorer ou à méconnaître nos propres besoins nous incite à nous faire violence et à reporter sur d’autres cette violence.
Ce que j’en pense
J’ai adoré ce livre. Il m’a permis de réaliser que je participe moi-même activement à générer de la frustration chez les autres et en moi-même par mon inhabileté en communication. Il m’a donné envie d’intégrer en profondeur les principes de la Communication Non Violente qui, bien que simples, ne sont pas pour autant faciles à pratiquer au quotidien. C’est d’ailleurs un point qu’évoque Thomas d’Ansembourg dans son livre qui se base sur son parcours et son apprentissage de la CNV. La présentation faite par l’auteur m’est apparue humble et bienveillante et m’a par ailleurs incitée à devenir (un peu plus) bienveillant à mon égard.
Nous devrions apprendre la Communication Non Violente dès le plus jeune âge, dès l’école primaire. Si chaque enfant pouvait aborder l’adolescence avec cette compétence, notre monde serait transformé.
C’est un livre que je recommande aux personnes qui s’interrogent sur les difficultés que chacun peu éprouver pour se faire comprendre. Il apportera aussi beaucoup à celles qui souhaitent mieux se connaître.
Ce que j’en retiens
Entre
ce que je pense,
ce que je veux dire,
ce que je crois dire,
ce que je dis,
ce que vous voulez entendre,
ce que vous entendez,
ce que vous croyez en comprendre,
ce que vous voulez comprendre,
et ce que vous comprenez,
il y a au moins neuf possibilités de ne pas se comprendre.
Nous exprimer clairement sur nos besoins, autrement dit les expliciter, est certainement un facteur de compréhension réciproque et assurément un moyen de faire baisser notre niveau de frustration. Il est également possible d’appliquer la CNV à soi-même: face à un de nos comportements qui nous gène, nous pénalise… nous met mal à l’aise, nous pouvons tout à fait entamer un dialogue avec nous-même en nous disant “quand je me vois faire [ceci], cela me [gène, peine…] car cela provoque [ceci] en moi alors que j’ai besoin de [cela]; comment puis-je faire pour parvenir au résultat que je souhaite ?”.
Un bel et puissant outil…
Où trouver ce livre ?
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